Archive for the ‘Ecriture’ Category

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Le lien du pain

07/01/2013

Un nouveau short que j’ai écrit le 30/12/2012  :

Le lien du pain :

Ce matin, comme tout homme, Eric profitait de son samedi matin tout en dégustant un café bas de gamme pour réfléchir un peu sur sa vie.
Il se demandait, comme beaucoup d’entre nous, comment il pouvait parvenir à ne plus jamais manquer de nourriture.
Eric n’était sincèrement pas riche et ne risquait pas de le devenir. Pourtant, il était persuadé d’avoir trouvé la solution.
Lancé dans son idée, il s’habilla et descendit de son appartement, stratégie en tête, jusqu’à la boulangerie de son quartier.

Après quelques pas, et une file d’attente principalement composée de retraitées aux airs amers, il arriva devant la boulangère pour passer sa commande.
– Bonjour, dit-il, souriant.
La boulangère amicalement et inexorablement lui rétorqua :
– Bonjour monsieur que puis-je faire pour vous ?
– M’épouser, évidemment.
– Pa… Pardon ? balbutia la boulangère devenue toute rouge et chamboulée.
– Je vous disais que vous pourriez m’épouser, répondit Eric du ton le plus clair qui put.
La boulangère, désarçonnée se reprenait face à la situation.
– Voyons monsieur ! Vous ne préférez pas une baguette ?
– Ce serait le dernier de mes soucis si vous deveniez mon épouse.
– Co … Comment ça ?
Eric déploya son bras, vers la boulangère comme pour lui suggérer une offre qui aurait été disséminé auparavant dans le creux de sa main.
– Ecoutez. Demain, vous m’épousez. Après demain, je vous rends heureuse. Dans un an je vous comble. Dans 5 ans nous
avons notre premier enfant qui comble votre père, le boulanger. Dans 20 ans, votre père nous cède son affaire, et voilà.
– Et.. Et voilà ? Mais … Voilà quoi ?
– Et bien je n’aurais plus besoin de vous demander de baguettes de pain puisqu’elles seront toutes à moi.
La jeune femme était perdue, elle ne savait plus trop ce qu’il était en train de se passer.
– Ah … Euh et je vous donne quoi alors ?
– Votre numéro de téléphone pour commencer et votre main pour continuer.
– Vous ne voulez pas d’abord connaitre mon prénom ?
– Quel est-il ? demanda Eric muni d’un sourire ravi.
– Janice.
– Enchanté, je me nomme Eric.
– De même. Et donc qu’est ce que je vous sers, Eric ?
– Je suis patient alors je ne prendrais rien aujourd’hui. En revanche, je reviendrai la prochaine fois pour mieux vous plaire.

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Les pistes et leur courbes (comique)

07/01/2013

Un petit Short Comique que j’ai écrit le 12/12/2012 :

Marc, totalement novice à tout déplacement en terrain enneigé, venait de suivre en haut d’une piste noire, une suédoise au charmes indéniablement rebondis du nom de Maja.
Toute gracieuse quelle fut, Maja s’élança dans la pente avec élégance tandis que Marc se voyait happé par les formes de la dame.

Sans s’en rendre compte, il se retrouva donc lancé à pleine vitesse et, tandis que la belle s’éloignait de lui, Marc, impuissant, se déporta de la piste. Quelques secondes suffirent alors pour qu’il se retrouve hors-piste sur le trajet d’une bosse magnifique.

Sa course ne se réfrénant pas, Marc se préparait déjà mentalement à exécuter son premier saut sur bosse. Un instant, il eut l’audace de s’entrevoir doué de nature pour le saut à ski lorsque, tout naturellement, ses jambes s’écartèrent progressivement pour le placer en une position de grand écart tout à fait inconfortable. La tension subie fut telle qu’une larme s’écoula de son œil droit.

Puis, l’impact sur bosse arriva, stoppant net la descente infernale de l’homme meurtri en un heurt génital puissant et étouffé par la neige.
Ce jour là, aucun échange n’avait été fait mais Maja et la piste noire avaient profondément marqué Marc.

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PhenixPhenix

01/08/2012

phenix

phenix

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The Big-Boredom : The birth of the gmeLe Grand-Ennui : La naissance du jeu

29/07/2012

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Tor.com Ecrire pour le JV

24/07/2012

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LittleStoryTelling & Concept Art

23/07/2012

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Le soliste perdu

18/07/2012

Ayant passé une journée de travail ordinaire, je décidais de m’aérer l’esprit et le corps en profitant de l’appareil photo de bonne qualité qu’un ami m’avait prêté.

N’ayant jamais eu d’appareil me le permettant, je me décidais à expérimenter, sans finalité certaine, la fabuleuse magie de la mise au point sur divers sujet. Vous savez, c’est cette gestion du flou qui rend les éléments remarquables ou pas.

Ainsi, je vaquais et ci et là photographiant, plantes, chats, herbes, roches, tuiles, arbres et divers cailloux sans itinéraire précis.

Trouvant de plus en plus l’inspiration, je me suis laissé emporté jusqu’à que la luminosité ne me permette plus de voir par la lunette si l’aperçu de mon futur cliché me satisferai.

Prenant alors le pas pour rentrer, une mélodie pour le moins étrange m’interpella.

L’image, que je me suis fait de la provenance de cette mélodie, ressemblait à une horde de loup galeux qui auraient encerclés une ambulance de campagne afin d’en accompagner la sirène de divers hurlements et glapissements. Il s’agissait d’un solo de guitare électrique.

Et il était si présent qu’on aurait pensé qu’un concert se déroulait près d’ici.

Après quelques secondes de sourire, je me décidais à rentrer. Faisant quelques pas je continuais de sourire car le solo n’en finissait pas. Ce n’était pas de la moquerie mais de l’envie. l’envie de découvrir la personne qui s’amusait. Parce que, malgré l’incroyable cacophonie, il n’y avait aucun doute. La personne qui jouait n’avait aucun sens musical mais jouer était un pur plaisir pour elle. A tel point que je parti à sa recherche.

Avançant au son, je voyageais donc accompagné d’un appareil photo et de mon sens de l’orientation musicale que jusqu’alors j’aurais jugé déplorable tout comme mon sens de l’orientation naturelle qui est exécrable.

Me rapprochant de plus en plus du son, j’atteignis un bâtiment dont je m’approchais de l’entrée.

Il s’agissait d’une maison de retraite. J’hésitais un instant, puis je décidais de revenir sur mes pas, assuré de mon manque d’orientation. De plus, je n’étais pas disposé à entrer pour demander à l’hôtesse d’accueil : ” Bonjour madame, est-ce bien ici qu’une vielle personne accompli un rêve perdu au volant d’une ambulance, d’une meute de loup où d’une guitare électrique ?”. Ainsi donc, je partis.

Pour conclure, je dirais que les choses s’organisent d’elles-mêmes. Car, ce n’est que sur le retour que je l’ai trouvé. C’était en effet une personne situé dans l’enceinte de ce bâtiment mais dans l’arrière cour. Un homme au pull rayé, coiffé d’un chapeau de cowboy et armé d’une guitare électrique se délectai d’un solo qui durait depuis maintenant près de 10 minutes.

Satisfait, je profitai alors de cette occasion pour acquérir la récompense de mon escapade. Une photo du soliste perdu et je rentrai, content.

Ayant passé une journée de travail ordinaire, je décidais de m’aérer l’esprit et le corps en profitant de l’appareil photo de bonne qualité qu’un ami m’avait prêté.

N’ayant jamais eu d’appareil me le permettant, je me décidais à expérimenter, sans finalité certaine, la fabuleuse magie de la mise au point sur divers sujet. Vous savez, c’est cette gestion du flou qui rend les éléments remarquables ou pas.

Ainsi, je vaquais et ci et là photographiant, plantes, chats, herbes, roches, tuiles, arbres et divers cailloux sans itinéraire précis.

Trouvant de plus en plus l’inspiration, je me suis laissé emporté jusqu’à que la luminosité ne me permette plus de voir par la lunette si l’aperçu de mon futur cliché me satisferai.

Prenant alors le pas pour rentrer, une mélodie pour le moins étrange m’interpella.

L’image, que je me suis fait de la provenance de cette mélodie, ressemblait à une horde de loup galeux qui auraient encerclés une ambulance de campagne afin d’en accompagner la sirène de divers hurlements et glapissements. Il s’agissait d’un solo de guitare électrique.

Et il était si présent qu’on aurait pensé qu’un concert se déroulait près d’ici.

Après quelques secondes de sourire, je me décidais à rentrer. Faisant quelques pas je continuais de sourire car le solo n’en finissait pas. Ce n’était pas de la moquerie mais de l’envie. l’envie de découvrir la personne qui s’amusait. Parce que, malgré l’incroyable cacophonie, il n’y avait aucun doute. La personne qui jouait n’avait aucun sens musical mais jouer était un pur plaisir pour elle. A tel point que je parti à sa recherche.

Avançant au son, je voyageais donc accompagné d’un appareil photo et de mon sens de l’orientation musicale que jusqu’alors j’aurais jugé déplorable tout comme mon sens de l’orientation naturelle qui est exécrable.

Me rapprochant de plus en plus du son, j’atteignis un bâtiment dont je m’approchais de l’entrée.

Il s’agissait d’une maison de retraite. J’hésitais un instant, puis je décidais de revenir sur mes pas, assuré de mon manque d’orientation. De plus, je n’étais pas disposé à entrer pour demander à l’hôtesse d’accueil : ” Bonjour madame, est-ce bien ici qu’une vielle personne accompli un rêve perdu au volant d’une ambulance, d’une meute de loup où d’une guitare électrique ?”. Ainsi donc, je partis.

Pour conclure, je dirais que les choses s’organisent d’elles-mêmes. Car, ce n’est que sur le retour que je l’ai trouvé. C’était en effet une personne situé dans l’enceinte de ce bâtiment mais dans l’arrière cour. Un homme au pull rayé, coiffé d’un chapeau de cowboy et armé d’une guitare électrique se délectai d’un solo qui durait depuis maintenant près de 10 minutes.

Satisfait, je profitai alors de cette occasion pour acquérir la récompense de mon escapade. Une photo du soliste perdu et je rentrai, content.

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Bulvimonde – Part 1

16/07/2012
Le sol s’effondrait tandis qu’il me poursuivait.

Sans relâche, le monde croulait sous mon poids que je pensais si léger.
Les journées imbriquées me paraissait tellement ordinaires que je ne comprenais pas.
Celles de mes compères l’étaient aussi d’ailleurs…

Je n’avais pas perçu les limites de l’existence du monde.
De mon monde, ma bulle, ma vie, le Bulvimonde.
Ce monde que l’on construit et qui se fond habilement au monde entier.
Le monde entier composé de l’ensemble des Bulvimondes qui l’animent.

Tantôt fusionnels, tantôt solitaires, les Bulvimondes cohabitent, portés d’éthiques, d’ambitions, de convoitises et de survies diverses.
Certains se remarquent, d’autres sont invisibles.
Parfois par choix, parfois par nécessité ou encore sous la contrainte.

Le Bulvimonde est soumis à des lois.
Ce ne sont pas les lois de la physique, ni les lois du monde entier.
Ce sont les lois du caractère, du subconscient et de l’émotion.
Ce sont des lois crées sur le vécu et les prédispositions.
Chacun a ses propres lois qu’il suit rigoureusement comme une ligne de conduite immuable.
Comme si, de s’en détourner, serait une fatalité immorale.

Parfois, on ouvre ses yeux, et l’on voit le Bulvimonde.
Dans ce cas là, ce qui est dommage, c’est que c’est souvent parce que l’on n’est pas satisfait de son Bulvimonde.
On aimerait le changer, le ré-agencer, le re-dimensionner, le montrer, le cacher, l’animer, l’oublier …
En changer les lois qui semblent tenir notre coeur pour le serrer lorsque nous envisageons de les enfreindre.

Le sol s’effondre et les lois me disent de rester dans cette voie qui se fissure.
Parfois, je prend mon courage à pleines mains et je choisi de changer les lois de ma nature.
C’est dur et bien évidement contre nature.
Cela reste décevant quelquefois et jouissif d’autres fois à tel point que le risque et l’engouement s’entremêlent en un mélange intriguant qui enivre et chamboule l’esprit.
Cette essence faite de désir et de curiosité prête à modifier le Bulvimonde est parfois très proche. Juste là. Dans un autre Bulvimonde, un Bulvimonde ouvert au clefs de paroles.