Posts Tagged ‘écriture’

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The Big-Boredom : The birth of the gmeLe Grand-Ennui : La naissance du jeu

29/07/2012

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Tor.com Ecrire pour le JV

24/07/2012

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Le soliste perdu

18/07/2012

Ayant passé une journée de travail ordinaire, je décidais de m’aérer l’esprit et le corps en profitant de l’appareil photo de bonne qualité qu’un ami m’avait prêté.

N’ayant jamais eu d’appareil me le permettant, je me décidais à expérimenter, sans finalité certaine, la fabuleuse magie de la mise au point sur divers sujet. Vous savez, c’est cette gestion du flou qui rend les éléments remarquables ou pas.

Ainsi, je vaquais et ci et là photographiant, plantes, chats, herbes, roches, tuiles, arbres et divers cailloux sans itinéraire précis.

Trouvant de plus en plus l’inspiration, je me suis laissé emporté jusqu’à que la luminosité ne me permette plus de voir par la lunette si l’aperçu de mon futur cliché me satisferai.

Prenant alors le pas pour rentrer, une mélodie pour le moins étrange m’interpella.

L’image, que je me suis fait de la provenance de cette mélodie, ressemblait à une horde de loup galeux qui auraient encerclés une ambulance de campagne afin d’en accompagner la sirène de divers hurlements et glapissements. Il s’agissait d’un solo de guitare électrique.

Et il était si présent qu’on aurait pensé qu’un concert se déroulait près d’ici.

Après quelques secondes de sourire, je me décidais à rentrer. Faisant quelques pas je continuais de sourire car le solo n’en finissait pas. Ce n’était pas de la moquerie mais de l’envie. l’envie de découvrir la personne qui s’amusait. Parce que, malgré l’incroyable cacophonie, il n’y avait aucun doute. La personne qui jouait n’avait aucun sens musical mais jouer était un pur plaisir pour elle. A tel point que je parti à sa recherche.

Avançant au son, je voyageais donc accompagné d’un appareil photo et de mon sens de l’orientation musicale que jusqu’alors j’aurais jugé déplorable tout comme mon sens de l’orientation naturelle qui est exécrable.

Me rapprochant de plus en plus du son, j’atteignis un bâtiment dont je m’approchais de l’entrée.

Il s’agissait d’une maison de retraite. J’hésitais un instant, puis je décidais de revenir sur mes pas, assuré de mon manque d’orientation. De plus, je n’étais pas disposé à entrer pour demander à l’hôtesse d’accueil : ” Bonjour madame, est-ce bien ici qu’une vielle personne accompli un rêve perdu au volant d’une ambulance, d’une meute de loup où d’une guitare électrique ?”. Ainsi donc, je partis.

Pour conclure, je dirais que les choses s’organisent d’elles-mêmes. Car, ce n’est que sur le retour que je l’ai trouvé. C’était en effet une personne situé dans l’enceinte de ce bâtiment mais dans l’arrière cour. Un homme au pull rayé, coiffé d’un chapeau de cowboy et armé d’une guitare électrique se délectai d’un solo qui durait depuis maintenant près de 10 minutes.

Satisfait, je profitai alors de cette occasion pour acquérir la récompense de mon escapade. Une photo du soliste perdu et je rentrai, content.

Ayant passé une journée de travail ordinaire, je décidais de m’aérer l’esprit et le corps en profitant de l’appareil photo de bonne qualité qu’un ami m’avait prêté.

N’ayant jamais eu d’appareil me le permettant, je me décidais à expérimenter, sans finalité certaine, la fabuleuse magie de la mise au point sur divers sujet. Vous savez, c’est cette gestion du flou qui rend les éléments remarquables ou pas.

Ainsi, je vaquais et ci et là photographiant, plantes, chats, herbes, roches, tuiles, arbres et divers cailloux sans itinéraire précis.

Trouvant de plus en plus l’inspiration, je me suis laissé emporté jusqu’à que la luminosité ne me permette plus de voir par la lunette si l’aperçu de mon futur cliché me satisferai.

Prenant alors le pas pour rentrer, une mélodie pour le moins étrange m’interpella.

L’image, que je me suis fait de la provenance de cette mélodie, ressemblait à une horde de loup galeux qui auraient encerclés une ambulance de campagne afin d’en accompagner la sirène de divers hurlements et glapissements. Il s’agissait d’un solo de guitare électrique.

Et il était si présent qu’on aurait pensé qu’un concert se déroulait près d’ici.

Après quelques secondes de sourire, je me décidais à rentrer. Faisant quelques pas je continuais de sourire car le solo n’en finissait pas. Ce n’était pas de la moquerie mais de l’envie. l’envie de découvrir la personne qui s’amusait. Parce que, malgré l’incroyable cacophonie, il n’y avait aucun doute. La personne qui jouait n’avait aucun sens musical mais jouer était un pur plaisir pour elle. A tel point que je parti à sa recherche.

Avançant au son, je voyageais donc accompagné d’un appareil photo et de mon sens de l’orientation musicale que jusqu’alors j’aurais jugé déplorable tout comme mon sens de l’orientation naturelle qui est exécrable.

Me rapprochant de plus en plus du son, j’atteignis un bâtiment dont je m’approchais de l’entrée.

Il s’agissait d’une maison de retraite. J’hésitais un instant, puis je décidais de revenir sur mes pas, assuré de mon manque d’orientation. De plus, je n’étais pas disposé à entrer pour demander à l’hôtesse d’accueil : ” Bonjour madame, est-ce bien ici qu’une vielle personne accompli un rêve perdu au volant d’une ambulance, d’une meute de loup où d’une guitare électrique ?”. Ainsi donc, je partis.

Pour conclure, je dirais que les choses s’organisent d’elles-mêmes. Car, ce n’est que sur le retour que je l’ai trouvé. C’était en effet une personne situé dans l’enceinte de ce bâtiment mais dans l’arrière cour. Un homme au pull rayé, coiffé d’un chapeau de cowboy et armé d’une guitare électrique se délectai d’un solo qui durait depuis maintenant près de 10 minutes.

Satisfait, je profitai alors de cette occasion pour acquérir la récompense de mon escapade. Une photo du soliste perdu et je rentrai, content.

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Bulvimonde – Part 1

16/07/2012
Le sol s’effondrait tandis qu’il me poursuivait.

Sans relâche, le monde croulait sous mon poids que je pensais si léger.
Les journées imbriquées me paraissait tellement ordinaires que je ne comprenais pas.
Celles de mes compères l’étaient aussi d’ailleurs…

Je n’avais pas perçu les limites de l’existence du monde.
De mon monde, ma bulle, ma vie, le Bulvimonde.
Ce monde que l’on construit et qui se fond habilement au monde entier.
Le monde entier composé de l’ensemble des Bulvimondes qui l’animent.

Tantôt fusionnels, tantôt solitaires, les Bulvimondes cohabitent, portés d’éthiques, d’ambitions, de convoitises et de survies diverses.
Certains se remarquent, d’autres sont invisibles.
Parfois par choix, parfois par nécessité ou encore sous la contrainte.

Le Bulvimonde est soumis à des lois.
Ce ne sont pas les lois de la physique, ni les lois du monde entier.
Ce sont les lois du caractère, du subconscient et de l’émotion.
Ce sont des lois crées sur le vécu et les prédispositions.
Chacun a ses propres lois qu’il suit rigoureusement comme une ligne de conduite immuable.
Comme si, de s’en détourner, serait une fatalité immorale.

Parfois, on ouvre ses yeux, et l’on voit le Bulvimonde.
Dans ce cas là, ce qui est dommage, c’est que c’est souvent parce que l’on n’est pas satisfait de son Bulvimonde.
On aimerait le changer, le ré-agencer, le re-dimensionner, le montrer, le cacher, l’animer, l’oublier …
En changer les lois qui semblent tenir notre coeur pour le serrer lorsque nous envisageons de les enfreindre.

Le sol s’effondre et les lois me disent de rester dans cette voie qui se fissure.
Parfois, je prend mon courage à pleines mains et je choisi de changer les lois de ma nature.
C’est dur et bien évidement contre nature.
Cela reste décevant quelquefois et jouissif d’autres fois à tel point que le risque et l’engouement s’entremêlent en un mélange intriguant qui enivre et chamboule l’esprit.
Cette essence faite de désir et de curiosité prête à modifier le Bulvimonde est parfois très proche. Juste là. Dans un autre Bulvimonde, un Bulvimonde ouvert au clefs de paroles.

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Philosophie creative

19/11/2010

Sous ce titre pompeux, je vais tenter de vous expliquer pourquoi je travaille pour les jeux vidéo.

A l’origine, j’étais juste un petit garçon passionné de dessin qui (comme la plupart) reproduisait maladivement les illustrations d’un certain Akira Toriyama qui avait su me plonger dans ses univers.

Akira Toriyama a été ma plus grande influence graphique durant une dizaine d’années.

A la suite de cela je m’étais mis en tête de devenir dessinateur de manga/BD. J’ai commencé alors à me renseigner au fil des années sur les codes et usages des auteurs professionnels et à vrai dire, cela ne m’a pas plu. Au contraire, j’ai ressenti ce travail plus comme une activité répétitive. Cela peut sembler curieux comme constat, je l’avoue.

Cependant, j’argumenterai ce constat et revaloriserai une partie de ce travail en disant que dessiner encore et encore les mêmes personnages et environnements est pour moi un travail très exécutif malgré le plaisir que l’on peut avoir à créer, transcrire et interpréter une histoire.

Ma gourmandise artistique, mon envie de toucher à tout et mon manque de technique en dessin pour traduire mon imaginaire me conduisit alors vers les voies de la réflexion créative ou plus exactement, à l’écriture d’histoires.

Je me suis donc mis à écrire diverses histoires (que je conserve encore aujourd’hui ^^) d’aventures, de science-fiction, amusantes, moralistes … où mon imaginaire n’avait plus de limites excepté mon sommeil qui m’empêchait malheureusement de travailler jours et nuits.

Je fus comblé quelques temps mais il manquait tout de même quelque chose … Je ne pouvais pas voir et profiter clairement de ce qui enivrait mon esprit, que quelques amis semblaient apprécier et avec qui je souhaitais partager ma vision.

C’est un peu en cela, que dans un sens je me définis en tant qu’artiste car comme Eric Buyssens (1967) l’a très bien dit :

L’artiste est l’homme qui, doué d’une sensibilité supérieure, éprouve certaines émotions en percevant certains faits et qui reproduit ces faits en les modifiant à sa façon afin de mettre en valeur les éléments qui l’ont ému. Le peintre recrée un monde de la couleur; le dessinateur recrée un monde de la perspective réelle par une perspective à deux dimensions; le sculpteur recrée un monde de la forme par de la forme; le danseur recrée un monde du geste par des gestes; le musicien recrée un monde du son au moyen de sons; l’architecte fait de même pour la construction, l’acteur pour l’action, le poète pour la parole. L’artiste ne copie pas, il modifie son modèle, et souvent même il ne songe plus guère à aucun modèle; il nous transporte dans son monde à lui. C’est dans cet écart entre la réalité et l’œuvre que se manifeste l’art.

Sans cette constatation, je pense que le fait d’exceller en dessin, ne me caractériserait pas en tant qu’artiste mais juste en tant que très bon outils.

Je n’étais alors qu’au collège lorsque j’ai vu un reportage sur la conception d’un jeu vidéo qui m’a alors, comme on dit couramment, ouvert les yeux. Je ne me rappelle malheureusement pas du jeu en question mais je me suis rendu compte du plaisir de pouvoir créer un univers. Et plus encore, de créer un univers d’interactions ou l’on peut prendre vie et s’adonner à des actions qui nous sont impossibles dans la vie réelle.

En effet, le jeu vidéo, malgré les critiques d’enfermement sur soi-même qu’il peut provoquer chez certaines personnes, peut plutôt être vu comme une porte ouverte sur une infinité d’expériences cérébrales, sensorielles et émotives que nous ne pourrions pas vivre de notre vivant. Offrir une expérience vidéo ludique, c’est un peu comme si on proposait à quelqu’un :
“Tu veux savoir ce que l’on ressent quand on vole ? Essaie ce jeu, la sensation de vol est extraordinaire.”

J’ai alors compris du haut de mes 14 ans de l’époque, que c’était plus une envie de partage de mon imaginaire de manière immersive, sensorielle et émotive qui me passionnait et qui m’obnubilerait pendant de longues années. Créer des jeux vidéos était alors une occasion unique de vivre et de m’évader dans certains de mes rêves.