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Le soliste perdu

18/07/2012

Ayant passé une journée de travail ordinaire, je décidais de m’aérer l’esprit et le corps en profitant de l’appareil photo de bonne qualité qu’un ami m’avait prêté.

N’ayant jamais eu d’appareil me le permettant, je me décidais à expérimenter, sans finalité certaine, la fabuleuse magie de la mise au point sur divers sujet. Vous savez, c’est cette gestion du flou qui rend les éléments remarquables ou pas.

Ainsi, je vaquais et ci et là photographiant, plantes, chats, herbes, roches, tuiles, arbres et divers cailloux sans itinéraire précis.

Trouvant de plus en plus l’inspiration, je me suis laissé emporté jusqu’à que la luminosité ne me permette plus de voir par la lunette si l’aperçu de mon futur cliché me satisferai.

Prenant alors le pas pour rentrer, une mélodie pour le moins étrange m’interpella.

L’image, que je me suis fait de la provenance de cette mélodie, ressemblait à une horde de loup galeux qui auraient encerclés une ambulance de campagne afin d’en accompagner la sirène de divers hurlements et glapissements. Il s’agissait d’un solo de guitare électrique.

Et il était si présent qu’on aurait pensé qu’un concert se déroulait près d’ici.

Après quelques secondes de sourire, je me décidais à rentrer. Faisant quelques pas je continuais de sourire car le solo n’en finissait pas. Ce n’était pas de la moquerie mais de l’envie. l’envie de découvrir la personne qui s’amusait. Parce que, malgré l’incroyable cacophonie, il n’y avait aucun doute. La personne qui jouait n’avait aucun sens musical mais jouer était un pur plaisir pour elle. A tel point que je parti à sa recherche.

Avançant au son, je voyageais donc accompagné d’un appareil photo et de mon sens de l’orientation musicale que jusqu’alors j’aurais jugé déplorable tout comme mon sens de l’orientation naturelle qui est exécrable.

Me rapprochant de plus en plus du son, j’atteignis un bâtiment dont je m’approchais de l’entrée.

Il s’agissait d’une maison de retraite. J’hésitais un instant, puis je décidais de revenir sur mes pas, assuré de mon manque d’orientation. De plus, je n’étais pas disposé à entrer pour demander à l’hôtesse d’accueil : ” Bonjour madame, est-ce bien ici qu’une vielle personne accompli un rêve perdu au volant d’une ambulance, d’une meute de loup où d’une guitare électrique ?”. Ainsi donc, je partis.

Pour conclure, je dirais que les choses s’organisent d’elles-mêmes. Car, ce n’est que sur le retour que je l’ai trouvé. C’était en effet une personne situé dans l’enceinte de ce bâtiment mais dans l’arrière cour. Un homme au pull rayé, coiffé d’un chapeau de cowboy et armé d’une guitare électrique se délectai d’un solo qui durait depuis maintenant près de 10 minutes.

Satisfait, je profitai alors de cette occasion pour acquérir la récompense de mon escapade. Une photo du soliste perdu et je rentrai, content.

Ayant passé une journée de travail ordinaire, je décidais de m’aérer l’esprit et le corps en profitant de l’appareil photo de bonne qualité qu’un ami m’avait prêté.

N’ayant jamais eu d’appareil me le permettant, je me décidais à expérimenter, sans finalité certaine, la fabuleuse magie de la mise au point sur divers sujet. Vous savez, c’est cette gestion du flou qui rend les éléments remarquables ou pas.

Ainsi, je vaquais et ci et là photographiant, plantes, chats, herbes, roches, tuiles, arbres et divers cailloux sans itinéraire précis.

Trouvant de plus en plus l’inspiration, je me suis laissé emporté jusqu’à que la luminosité ne me permette plus de voir par la lunette si l’aperçu de mon futur cliché me satisferai.

Prenant alors le pas pour rentrer, une mélodie pour le moins étrange m’interpella.

L’image, que je me suis fait de la provenance de cette mélodie, ressemblait à une horde de loup galeux qui auraient encerclés une ambulance de campagne afin d’en accompagner la sirène de divers hurlements et glapissements. Il s’agissait d’un solo de guitare électrique.

Et il était si présent qu’on aurait pensé qu’un concert se déroulait près d’ici.

Après quelques secondes de sourire, je me décidais à rentrer. Faisant quelques pas je continuais de sourire car le solo n’en finissait pas. Ce n’était pas de la moquerie mais de l’envie. l’envie de découvrir la personne qui s’amusait. Parce que, malgré l’incroyable cacophonie, il n’y avait aucun doute. La personne qui jouait n’avait aucun sens musical mais jouer était un pur plaisir pour elle. A tel point que je parti à sa recherche.

Avançant au son, je voyageais donc accompagné d’un appareil photo et de mon sens de l’orientation musicale que jusqu’alors j’aurais jugé déplorable tout comme mon sens de l’orientation naturelle qui est exécrable.

Me rapprochant de plus en plus du son, j’atteignis un bâtiment dont je m’approchais de l’entrée.

Il s’agissait d’une maison de retraite. J’hésitais un instant, puis je décidais de revenir sur mes pas, assuré de mon manque d’orientation. De plus, je n’étais pas disposé à entrer pour demander à l’hôtesse d’accueil : ” Bonjour madame, est-ce bien ici qu’une vielle personne accompli un rêve perdu au volant d’une ambulance, d’une meute de loup où d’une guitare électrique ?”. Ainsi donc, je partis.

Pour conclure, je dirais que les choses s’organisent d’elles-mêmes. Car, ce n’est que sur le retour que je l’ai trouvé. C’était en effet une personne situé dans l’enceinte de ce bâtiment mais dans l’arrière cour. Un homme au pull rayé, coiffé d’un chapeau de cowboy et armé d’une guitare électrique se délectai d’un solo qui durait depuis maintenant près de 10 minutes.

Satisfait, je profitai alors de cette occasion pour acquérir la récompense de mon escapade. Une photo du soliste perdu et je rentrai, content.