Archive for the ‘Pourquoi ?’ Category

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JusticierVigilante

18/07/2012

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Le but secret derriere Shokokut ?The hidden goal behind Shokokut ?

18/07/2012

Je profite de mon blog pour partager le but caché derrière la conception de Shokokut 🙂 Attention, moment émotion http://www.gamesidestory.com/wp-content/forum-smileys/lol.png !

Shokokut, pour moi, c’est un combat personnel.

I take the opportunity to share the hidden goal behind the Shokokut’s conception :). WARNING, emotion time 😀 !

Shokokut, for me, it’s a personnal fight.

Fervent defender of videogame creation, i wanted to make my project Shokokut a reference to show that creativity can’t be stopped and if it’s in your guts you have to use all your potential to make it happen. Also, as a curious autodidact, i wanted to share the conception secrets of Shokokut to thank all those who have shared their knowledge and experiences by talking about what they love.

That’s for it that i give the Game design of Shokokut (FR) to encourage the movement 😀 !

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Philosophie creative

19/11/2010

Sous ce titre pompeux, je vais tenter de vous expliquer pourquoi je travaille pour les jeux vidéo.

A l’origine, j’étais juste un petit garçon passionné de dessin qui (comme la plupart) reproduisait maladivement les illustrations d’un certain Akira Toriyama qui avait su me plonger dans ses univers.

Akira Toriyama a été ma plus grande influence graphique durant une dizaine d’années.

A la suite de cela je m’étais mis en tête de devenir dessinateur de manga/BD. J’ai commencé alors à me renseigner au fil des années sur les codes et usages des auteurs professionnels et à vrai dire, cela ne m’a pas plu. Au contraire, j’ai ressenti ce travail plus comme une activité répétitive. Cela peut sembler curieux comme constat, je l’avoue.

Cependant, j’argumenterai ce constat et revaloriserai une partie de ce travail en disant que dessiner encore et encore les mêmes personnages et environnements est pour moi un travail très exécutif malgré le plaisir que l’on peut avoir à créer, transcrire et interpréter une histoire.

Ma gourmandise artistique, mon envie de toucher à tout et mon manque de technique en dessin pour traduire mon imaginaire me conduisit alors vers les voies de la réflexion créative ou plus exactement, à l’écriture d’histoires.

Je me suis donc mis à écrire diverses histoires (que je conserve encore aujourd’hui ^^) d’aventures, de science-fiction, amusantes, moralistes … où mon imaginaire n’avait plus de limites excepté mon sommeil qui m’empêchait malheureusement de travailler jours et nuits.

Je fus comblé quelques temps mais il manquait tout de même quelque chose … Je ne pouvais pas voir et profiter clairement de ce qui enivrait mon esprit, que quelques amis semblaient apprécier et avec qui je souhaitais partager ma vision.

C’est un peu en cela, que dans un sens je me définis en tant qu’artiste car comme Eric Buyssens (1967) l’a très bien dit :

L’artiste est l’homme qui, doué d’une sensibilité supérieure, éprouve certaines émotions en percevant certains faits et qui reproduit ces faits en les modifiant à sa façon afin de mettre en valeur les éléments qui l’ont ému. Le peintre recrée un monde de la couleur; le dessinateur recrée un monde de la perspective réelle par une perspective à deux dimensions; le sculpteur recrée un monde de la forme par de la forme; le danseur recrée un monde du geste par des gestes; le musicien recrée un monde du son au moyen de sons; l’architecte fait de même pour la construction, l’acteur pour l’action, le poète pour la parole. L’artiste ne copie pas, il modifie son modèle, et souvent même il ne songe plus guère à aucun modèle; il nous transporte dans son monde à lui. C’est dans cet écart entre la réalité et l’œuvre que se manifeste l’art.

Sans cette constatation, je pense que le fait d’exceller en dessin, ne me caractériserait pas en tant qu’artiste mais juste en tant que très bon outils.

Je n’étais alors qu’au collège lorsque j’ai vu un reportage sur la conception d’un jeu vidéo qui m’a alors, comme on dit couramment, ouvert les yeux. Je ne me rappelle malheureusement pas du jeu en question mais je me suis rendu compte du plaisir de pouvoir créer un univers. Et plus encore, de créer un univers d’interactions ou l’on peut prendre vie et s’adonner à des actions qui nous sont impossibles dans la vie réelle.

En effet, le jeu vidéo, malgré les critiques d’enfermement sur soi-même qu’il peut provoquer chez certaines personnes, peut plutôt être vu comme une porte ouverte sur une infinité d’expériences cérébrales, sensorielles et émotives que nous ne pourrions pas vivre de notre vivant. Offrir une expérience vidéo ludique, c’est un peu comme si on proposait à quelqu’un :
“Tu veux savoir ce que l’on ressent quand on vole ? Essaie ce jeu, la sensation de vol est extraordinaire.”

J’ai alors compris du haut de mes 14 ans de l’époque, que c’était plus une envie de partage de mon imaginaire de manière immersive, sensorielle et émotive qui me passionnait et qui m’obnubilerait pendant de longues années. Créer des jeux vidéos était alors une occasion unique de vivre et de m’évader dans certains de mes rêves.